Tous en chœur !

Photo qui a du chien

Vu que les Aristochats de Walt Disney parviennent à jouer du piano, je ne vois pas pourquoi un chien ne le pourrait pas; même si,pour l'instant, ce n'est pas gagné.

 

Voici quelques petits bricolages (arrangement, orchestration, synchronisation de paroles et mise en images pour certaines) sur des chansons que vous connaissez peut-être... ou pas

 


Les Allobroges

Ce karaoké répond à la demande de mon frère et a été adapté à sa tessiture de voix ; La mélodie a été transposée en Fa Majeur. Il s'agit de l'une de mes toutes premières tentatives d'arrangement et d'orchestration sommaire.

Dans cette version des Allobroges, j'ai souhaité en revenir au contexte de la création de ce qui est devenu l'hymne de la Savoie. J'ai donc pris le parti de la faire porter par un rythme entraînant, pour évoquer la joie ressentie par le peuple enfin parvenu à arracher une Constitution à des souverains peu enclins à des concessions. Elle est donc bien moins solennelle que l'hymne joué à l'occasion des fêtes patriotiques et ne comporte donc pas la partie spécifique à sa version militaire.

A l'exception du troisième refrain qui introduit une descente chromatique suggérée par Pascal Meurgé, le rythme harmonique est constant et souligné par de rares interventions de l'accordéon. Ce dernier prend cependant une place prépondérante dans le dernier refrain avec un duo dont inspiré par le style jurassien avec, en outre, une substitution diatonique du degré I par le degré VI.

Lien vers « Les Allobroges ».

 


La bessanaise

Bien que le titre (au moins pour ceux qui savent que Bessans se situe en Haute-Maurienne) et les paroles puissent induire en erreur, cette chanson n'est pas issue de la tradition haut-mauriennaise.

Non seulement est est d'origine italienne, mais serait même plutôt récente, puisque créée dans les années 1930, sous le titre "Piemontesina Bella", racontant le départ sans retour d'un étudiant piémontais vers la ville.

Outre le décalage temporel, la version locale renforce le caractère dramatique de l'histoire, tout en soulignant l'abnégation des Maquisards. Cela dit, les personnes - et elles sont nombreuses - qui dansent sur cette valse, ignorent très probablement les paroles des deuxième et troisième couplets...

En matière d'orchestration, j'ai pris le parti d'illustrer quelques points précis, dont la chanson des « brunes fauvettes et pinsons » avec une flûte traversière produisant des arpèges en triolets, des trilles et autres trémolos, ou bien encore l'agonie du héros avec un contrechant nostalgique au hautbois. L'accordéon y tient bien entendu toute sa place pour soutenir des enchaînements harmoniques assez peu intuitifs.

Voici donc, une version de « La bessanaise » arrangée et orchestrée par mes soins, avec la complicité de Pascal Meurgé.

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La cascade

Contrairement à ce que laissent à penser certains artistes locaux, cette chanson n'appartient pas à la chanson traditionnelle de Savoie (pas plus qu'Etoile des Neiges, d'ailleurs).

Elle est due à Jean-Désiré Bailly, accordéoniste natif du Berry ; donc bien loin de notre belle province. Cependant vu que la Savoie et le Bugey regorgent de cascades (au moins pour l'instant), le contexte se prête plutôt bien au décor de cette histoire d'amour contrariée.

Pour soutenir l'édifice, j'ai choisi une base de cordes (Contrebasse, violoncelle, altos et seconds violons) jouant en pizzicati, en vue d'évoquer le bruit des gouttes d'eau qui jaillissent de la cascade et rebondissent sur ses côtés.
Les premiers violons, qui jouent à l'archet, soulignent tout d'abord discrètement la mélodie avant de prendre de plus en plus d'importance jusqu'au tutti final.
L'accordéon, au premier plan pour effectuer les réponses au début, se fait ensuite plus discret et soutient notamment le rythme harmonique des refrains.
Du fait du caractère bucolique du cadre, j'ai cru bon de recourir à un cor en fa, dans son rôle de charnière entre les cordes et les bois de l'orchestre, pour un quasi contrepoint mélodique du deuxième couplet.
La clarinette et le hautbois et la flûte traversière viennent "boiser" le troisième refrain, tandis que la flûte appuie le texte en évoquant le gazouillis des oiseaux ; une reprise d'une formule que j'avais testée dans La Bessanaise. J'ai simplement ajouté le chant spécifique du coucou pour ponctuer le rythme harmonique.

Voici donc le lien vers La Cascade , en images et avec les paroles sous-titrées, orchestrée avec la complicité de mon professeur Pascal Meurgé.

Pour les personnes intéressées, voici le lien vers la partition de La Cascade.

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Les crocodiles

« Les codiles » comme dirait mon petit-fils Philippe...

Cette comptine est issue du « Hourra du crocodile », tiré de la bouffonnerie musicale » Tromb-al-ca-zar « écrite en 1856 par Jacques Offenbach.

Je dois reconnaître que je me suis un peu amusé en l'orchestrant, puis en réalisant le karaoké à son intention, pour fêter ses deux ans.

Voici donc le lien vers Les Crocodiles , en images et avec les paroles sous-titrées, orchestrée avec la complicité de mon professeur Pascal Meurgé.

Pour les personnes intéressées, voici le lien vers la partition des codiles.

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Il est cinq heures

Si le relevé de la mélodie et de l'accompagnement ont été effectués assez aisément, il n'en va pas de même pour l'accompagnement à la flûte. Ce dernier aurait été improvisé par le Maître Roger Bourdin, appelé à La rescousse, alors qu'il se trouvait dans les locaux du studio pour l'enregistrement de l'un de ces disques. J'en serais d'ailleurs presqu'à dire que c'est la chanson qui accompagne cette véritable partie de bravoure, sans laquelle « Il est cinq Heures » serait totalement insipide et n'aurait sans doute pas rencontré le succès qu'on lui connaît. Un maître qui, pour ne rien gâcher, était réputé être un grand humaniste qui avait à cœur de permettre l'accès à la musique aux plus modestes, en leur dispensant quasi-gratuitement des cours.

Voici donc le lien vers le karaoké de Il est cinq heures, que j'avais réalisé en vue de d'en dériver une version humoristique pour le départ en retraite de mon frère. Il peut-être nécessaire de télécharger le fichier pour avoir la musique, les images et les paroles.

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Quand la mer monte

Quand la mer monte est une chanson popularisée par Raoul de Godewarsvelde qui a fait désormais partie du folklore du Nord, bien que de création récente.

Elle a connu, en son temps, un rayonnement plus général, grâce aux Compagnons de la Chanson. J'en ai effectué un relevé que j'ai agrémenté d'un accompagnement à l'accordéon, fortement typé java sur les couplets (tendinite ou mal de mer assurés pour l'accordéoniste à la fin du morceau !)

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Stand by your man

La version que je vous en propose est bien plus nostalgique que l'originale, car plus conforme à la vie de Tammy Wynette ; une existence qui relève plus du pathétique que de la vie de rêve à laquelle ses droits d'autrice lui auraient permis de prétendre.

J'ai imaginé cette orchestration de Stand by your man dans laquelle violoncelle, piano, flûte jouent au jeu des questions réponses, tout en soutenant une mélodie dont l'harmonisation n'a été retouchée qu'à la marge. Les pupitres de violons n'interviennent pas avant les refrains qu'ils introduisent, puis soutiennent, avant un ultime relais jusqu'à la conclusion apportée par le piano, au gré d'une cadence plagale.

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